vendredi 7 décembre 2007
Entretien avec Marion Carrel, auteure de " Pauvreté, citoyenneté et participation.L’Harmattan, 2007.
Quels sont les risques, pour la société, si la non-participation des classes populaires perdure ?
Ceci néfaste pour la démocratie, car de nombreux problèmes sociaux comme celui des violences, symboliques et réelles, qui concernent surtout ces populations, ne sont pas débattus publiquement. Or, la base de la démocratie est de permettre le traitement de tous les problèmes qui, par leur répétition, entravent le vivre ensemble, et de favoriser la transformation de la violence en conflits argumentés.
Cela a également des conséquences sur l’autonomie des personnes, puisqu’on sait que hors de la parole publique, il est difficile de s’émanciper individuellement et collectivement. Enfin, le danger est que la fracture civique, déjà à l’œuvre dans la démocratie représentative, ne se renforce dans la démocratie participative. Ce qui serait un échec total.
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