lundi 31 décembre 2007

Je lis, dans le dernier numéro de Politis, dans l'article consacré à la démocratie participative que, selon Sergio Amaral, responsable de Solidaridade, la démocratie participative continue à Porto Alegre malgré le passage de la municipalité dans les mains d'une équipe de centre droit. La réalité est hélas plus obscure et triviale. Sur quelle réalité quantitative ou qualitative repose l'affirmation? Solidaridade a toujours défendu une dépolitisation du processus sous couvert d'indépendance.Volonté louable mais hélas constatons qu' actuellement cette Ong de quelques personnes en grande partie vivant de leur mission au sein de l'Ong est entièrement financée par des collectivités locales et en particulier par celle de Porto Alegre. Où est l'indépendance qui crédibiliserait le propos? Hélas cette Ong c'est adaptée à la demande et est passé en partie de l'éducation à la démocratie participative et à la pratique du contre pouvoir, à la classique et nécessaire assistance sociale en milieu populaire. Elle joue les relais du pouvoir local. Sur le terrain, à Porto Alegre, je constate que la dynamique de participation créé lors des mandats du front populaire est retombé comme un soufflé. Ce qui reste est coquille vide au service de la communication municipale. Simple constat ni plus ni moins crédible que les propos tenus dans l'article en question.

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