samedi 12 janvier 2008

Le dernier rapport de l'Institut français de l'environnement est consacré aux pratiques environnementales des Français. L'étude aborde un aspect intéressant: la situation économique des ménages. A quel point celle-ci influe sur les pratiques environnementales? En clair, plus on est pauvre, moins on est écolo. Dommage les pratiques écologiques peuvent être un facteur de réduction du coût de la vie. "Un faible niveau d’études ou l’absence de diplôme est également un critère défavorable à l’adoption de pratiques environnementales."; c'est embêtant. Mais avec l'essor de la green tide, ce phénomène consistant à tout verdir de bonnes intentions, y compris la croissance, forcément, l'opportunisme écologique consumériste s'adresse en priorité à ceux qui ont les moyens de céder aux sirênes de la conso bio/verte/équitable.La fracture sociale se double d'une fracture écologique.

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