"Selon Nicolas Sarkozy, « dans la transmission des valeurs et dans
l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur
ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, parce qu’il lui
manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme
d’un engagement porté par l’espérance ».
Le monde est plein de « fous de Dieu » qui, portés par une « espérance »
délirante, poussent leur « engagement » jusqu’à « la radicalité du
sacrifice de leur vie »… et de centaines d’autres vies innocentes. Le
tout au nom de « la différence entre le bien et le mal » et de la
purification des âmes.
Qu’en tant qu’individu Monsieur Sarkozy mette ces valeurs au pinacle
n’est qu’un signe de plus de son ancrage, derrière l’agitation d’une
communication « décomplexée », dans les valeurs les plus
traditionalistes de la société française.
Mais qu’en tant que Président de la République française il mette le
curé au-dessus de l’instituteur comme responsable de « la transmission
des valeurs », qu’il ignore à ce point ce que sont précisément les
valeurs de la République qu’il est censé représenter, témoigne de
l’ampleur de la crise politique et morale qu’aggrave son exercice de la
fonction présidentielle." La ligue des droits de l'homme.
lundi 21 janvier 2008
"Selon Nicolas Sarkozy, « dans la transmission des valeurs et dans
l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur
ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, parce qu’il lui
manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme
d’un engagement porté par l’espérance ».
Le monde est plein de « fous de Dieu » qui, portés par une « espérance »
délirante, poussent leur « engagement » jusqu’à « la radicalité du
sacrifice de leur vie »… et de centaines d’autres vies innocentes. Le
tout au nom de « la différence entre le bien et le mal » et de la
purification des âmes.
Qu’en tant qu’individu Monsieur Sarkozy mette ces valeurs au pinacle
n’est qu’un signe de plus de son ancrage, derrière l’agitation d’une
communication « décomplexée », dans les valeurs les plus
traditionalistes de la société française.
Mais qu’en tant que Président de la République française il mette le
curé au-dessus de l’instituteur comme responsable de « la transmission
des valeurs », qu’il ignore à ce point ce que sont précisément les
valeurs de la République qu’il est censé représenter, témoigne de
l’ampleur de la crise politique et morale qu’aggrave son exercice de la
fonction présidentielle." La ligue des droits de l'homme.
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