dimanche 20 janvier 2008
Total étudie sa stratégie après sa condamnation dans le naufrage de l’Erika : faire appel ou jeter l'éponge?
Cela bouleverse suffisamment le monde maritime pour justifier un appel, mais la compagnie a aussi beaucoup à y perdre, tout d’abord en terme d’image.
Montré du doigt depuis le déversement de 20.000 tonnes de fioul lourd ultra-polluant sur 400 km de côtes françaises, Total ternirait encore son blason en apparaissant comme celui qui retire aux victimes leurs indemnisations si longtemps attendues.
D’autant qu’à l’automne, il sera à nouveau sous le feu des critiques avec l’ouverture du procès sur les responsabilités de l’explosion à Toulouse, en septembre 2001, de l’usine chimique d’AZF, une de ses filiales, qui a fait trente morts.Total risque, s’il est à nouveau reconnu coupable, de voir le montant des dommages et intérêts s’envoler, alors que sa part des 192 millions des indemnisation pour l'Erika n’est qu’une goutte dans la mer de ses profits gigantesques (12,6 milliards d’euros en 2006).
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