dimanche 27 avril 2008
Vendredi et Samedi, j'entends un lâche soulagement international après l'annonce par les autorités chinoises qu'elles acceptaient le principe d'une rencontre avec un membre de l'entourage du dalaï lama. Un geste pour "sauver les JO"? La focalisation à l'étranger sur la question du Tibet, au détriment de la question des libertés en Chine, a eu un effet boomerang qui favorise une union sacrée des Chinois des villes autour du pouvoir pour défendre l'intégrité de la patrie. Les grands perdants sont les droits de l'homme en Chine. Focaliser sur le Tibet (même si c'est un combat pour les droits de l'homme) c'est donner l'idée aux Chinois qu'ils valent moins que les Tibétains mais eux aussi ont besoin des droits de l'homme.
C'est l'état chinois qu'il faut juger et non les chinois qui subissent cet état. On ne peut pas appliquer notre façon d'être et de penser aux Chinois. C'est très loin de notre propre culture. La France de Nicolas Sarkozy, elle, c'est empêtrée dans ses contradictions internes entre Rama Yade, Bernard Kouchner et le président, trop pressée de se rabibocher avec Pékin à la première réprimande, au prix d'une humiliante cohorte d'émissaires complaisants venus rassurer les dirigeants chinois de leur indéfectible affection.
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