mardi 6 mai 2008

les émeutes de la faim rappelle à l'ordre toutes les organisations se réclamant d'un « commerce équitable ». Se soucier uniquement des débouchés commerciaux des matières premières agricoles des pays du sud c'est soutenir un modèle d'échanges commerciaux fondés sur la spéculation et non sur les besoins humains. Se féliciter aujourd'hui de la progression des parts de marché des produits dits « équitables » sans la mettre en relation avec l'amélioration de la souveraineté alimentaire est catastrophique. Quand « le commerce équitable » encourage les cultures d'exportation au détriment des cultures vivrières, il trahit son projet. C'est une justice économique qui est en jeu aujourd'hui et non l'édification d'une niche commerciale « équitable ». Le progrès d'un commerce plus équitable s'apprécie en fonction de la souveraineté alimentaire des peuples. Minga, le 23 avril 2008

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