«Ecole occupée par les parents, bonjour!» A l’école Marcadet, dans le XVIIIe arrondissement à Paris, c’est la voix enjouée d’Habiba qui répond au téléphone. Depuis une semaine, cette mère d’un élève de maternelle et d’autres parents se relaient dans le bureau du directeur. L’occupation ne perturbe pas la classe : les parents se contentent d’être là, de filtrer les communications et de bombarder de fax le rectorat. La méthode vise à lutter contre les réformes Darcos sans en passer par une grève enseignante «trop pénalisante pour les familles et les instits».
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