mardi 9 septembre 2008

Le chef de l'Etat a organisé une «réunion sur le fichier Edvige» au cours de laquelle «il a demandé au ministre de l'Intérieur (Michèle Alliot-Marie) d'ouvrir rapidement une concertation avec des personnes qualifiées». On s'en moque de la concertation de Sarkozy. Nous voulons un DEBAT PARLEMENTAIRE. Nous voulons savoir quelles sont les thèses criminologiques qui fondent l'instauration de ce fichier. Parce que l'état d'esprit de ce fichier remet fondamentalement en cause le principe de la présomption d'innocence et de la responsabilité pénale. Les thèses de la droite ultra-réac tendance facho reviennent en force ! Selon 18 experts du Comité des droits de l’homme, un organe des Nations unies basé à Genève, «la collecte, le stockage et l’utilisation de données personnelles sensibles contenues dans les bases de données comme Edvige et Stic (Système de traitement des infractions constatées) peut soulever des questions au regard du Pacte.» Il s’agit là du le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, entré en vigueur en 1976, qui prévoit dans son article 17 : «1.Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes illégales à son honneur et à sa réputation. 2.Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.»

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