dimanche 19 juillet 2009

Le procès Fofana depuis le début se place dans un climat émotionnel sous l'influence des associations de victimes. C'est un phénomène qui n'est pas nouveau. Ce qui est intéressant ici, c'est que les parties civiles, qui ne peuvent pas faire appel, l'ont obtenu malgré tout, dans ce mouvement de contestation public. On a l'exemple d'une justice rendue sous la pression des victimes qui s’impose face aux droits de la défense des accusés. Ceci est le signe du renversement du droit pénal. Désormais, le procès pénal est beaucoup plus rendu au nom des victimes, et de leur cause, alors qu'un procès est théoriquement fait pour juger un individu, avec des peines adaptées. Le procès devrait échapper à l'émotion afin de trouver la sérénité nécessaire à l’acte de juger.

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