mercredi 13 janvier 2010

« Je ne partage pas la nostalgie du grand homme qui hante les biographies (…). On ne va pas se plaindre de l’effacement de l’homme providentiel et de la crise des « sauveurs suprêmes ». A condition qu’il en sorte un nouvel âge démocratique, où « les masses », comme on disait jadis, fassent davantage leur propre histoire et où le « sauvons-nous nous-mêmes » de la chanson devienne réalité. (…) Quant à l’admiration, je la garde pour les rebelles anonymes et pour les héros ordinaires de la résistance à l’irrésistible (…) c’est la loyauté envers ces inconnus qui fait la grandeur de la politique ». Daniel Bensaïd, Eloge de la résistance à l’air du temps, Textuel, 1999, p.125-126.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Alalala comme quoi certains ne devrait pas toucher au pouvoir ça rend con :)