dimanche 16 mars 2008

En 1958, un disque qui paraît à Rio remporte un immense succès. Le disque désoriente ou fâche quelques puristes, mais il impose un genre musical inédit, la bossa-nova, dont le Brésil fête les cinquante ans d'existence. Joao Gilberto chuchote d'une voix frêle, suave, mélancolique, reconnaissable entre mille. Il imprime à sa guitare un rythme original et syncopé, la batida, avec des accords dissonants. Avec Chega de saudade, Joao Gilberto fait connaître au Brésil, puis au monde, le travail du compositeur Antonio Carlos (dit Tom) Jobim (1927-1994), et du poète et diplomate Vinicius de Moraes (1913-1980). La bossa-nova intègre alors le patrimoine musical universel en réaction à la samba traditionnelle. Elle déteindra sur le jazz.Un demi-siècle plus tard, elle reste un genre particulier, c'est une musique typiquement carioca qui chante la splendeur de la ville, la beauté de la femme aimé.

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