dimanche 7 décembre 2008

Sarkozy a très mal joué, en se disant un jour le président des droits de l’homme, puis en cédant aux menaces chinoises et enfin, ridicule achevé, en envoyant son épouse rencontrer le dalaï-lama. Avant de lui-même finir par le voir en catimini, à l’étranger et sous couvert d’un sommet des prix Nobel. Les Chinois ont bien perçu ces petites lâchetés. Ils ont senti la faiblesse de cette diplomatie de la girouette et se jouent de ce président inconstant. De fait, au-delà du cas de son peuple, le dalaï-lama, plus fin politique que son hôte honteux, a raison de rappeler que la question tibétaine «sera résolue en quelques jours, quand la Chine deviendra une société plus ouverte et moderne». En attendant, à force de ne pas choisir entre realpolitik et honneur, Nicolas Sarkozy aura perdu sur ces deux tableaux.

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