vendredi 3 avril 2009
La réunion du G20 de Londres ce jeudi 2 avril a accouché de conclusions symboliques qui vont à l’encontre de la nouvelle dynamique globale souhaitée par les opinions publiques.
Le G20 n'offre aucun engagement précis quant à mettre fin à la dictature des marchés financiers, via des
instruments de contrôle public et de régulation drastiques. Les établissements financiers devront
être sauvés par tous les moyens, au prix du financement public, sans aucune contrepartie garantie aux
populations (crédit, services bancaires...) et sans même que leur nationalisation n'ait été suggérée. Aucune
mesure d'interdiction de la spéculation sur les matières premières n'est par exemple envisagée.
La mise en liste noire des territoires non-coopératifs sur le plan bancaire et fiscal ne répond pas aux
exigences citoyennes, qui souhaitaient voir bannie, au moins de la part des pays du G20 et de leurs grandes
entreprises, toute forme de domiciliation ou de transit de leurs actifs via des paradis fiscaux.
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